les innombrables atoutsde l' Angola
L’Angola bénéficie d’une position géostratégique privilégiée qui lui confère des atouts indéniables tant su le plan géopolitique régionale que sur le plan géoéconomique. A cheval sur l’Afrique centrale francophone et l’Afrique australe anglophone, ce pays lusophone, peut bénéficier des effets d’entrainement de l’intégration régionale et prétendre à l’émergence. L’Angola est avant tout pays beau et un climat à dominance tropical modéré. Un peuple chaleureux et accueillant. Un potentiel et des ressources touristiques inexploitées. Un environnement géopolitique national et régional stable et apaisé.
Parmi ses innombrables atouts on peut notamment citer notamment :
Une profondeur territoriale considérable
Une superficie est de 1 246 700 km2. une longueur de 1277 km dans le sens nord-sud, et une largeur maximale de 1236 km dans le sens est-ouest. Une frontière terrestre de 6487 km et 1 650 de façade maritime.
Un poids démographique modéré
Avec une population estimée à 32,5 millions d’habitants, l’Angola dispose d’une démographie modérée, une croissance naturelle maîtrisable ainsi qu’une structure de la pyramide des âges dynamique composé d’une population jeune majoritaire.
Un sous-sol riche
L’Angola dispose des minerais qui restent sous-exploité pour la plupart. Le diamant est le minerai le plus exploité avec 10 millions de carats en 2014, l’Angola se classe 5e producteur mondial de diamant derrière le Botswana, la Russie, le Canada et l’Afrique du sud. Elle a bouclé en 2013 un cycle d’un siècle d’exploitation du diamant. D’autres ressources telles que : l’or, le fer, le cuivre, le cobalt, le granit, le marbre, la barytine sont potentiellement estimées comme abondantes mais leur extraction est très limitée et parfois artisanale.
Des sources agricoles inexploitées
Selon la FAO, l’Angola jouit de seizième plus grande superficie agricole potentielle du monde. L’Angola était en situation d’autosuffisance alimentaire avant l’indépendance. Le pays était un exportateur net de cultures de rente telles que le café, le coton, le sisal, le maïs, le sucre. Actuellement l’Angola est importatrice net de tous les produits agricoles, la production agricole redémarre lentement et seul 10 à 15% de terres arables sont cultivées. Un besoin en termes d’investissements agro-industriels existe pour permettre une croissance sensible du secteur.
Un industrie naissante
Le secteur manufacturier était en forte croissance depuis 2004 et est très prometteur. D’importants investissements ont été engagés dans la production industrielle à la fois pour satisfaire le marché intérieur en forte croissance mais aussi dans une perspective de marché régional car l’Angola est tournée à la fois vers la zone de l’Afrique australe avec la SADC et vers la zone de l’Afrique centrale avec la CEEAC.
Puissance pétrolière de l’Afrique australe
Avec une production estimée à 1,66 million de barils/jour, l’Angola se classe comme le 1er en Afrique australe, le 2ème pays pétrolier d’Afrique, et le 14ème pays producteur au niveau mondial. Les hydrocarbures représentent 90 à 95 % des exportations de l’Angola.
Des ressources halieutiques qui restent inexploitées
L’Angola dispose d’un littoral large qui permet une pêche industrielle qualitative et quantitative, des prises durables estimées à plus de 500 000 tonnes par année. Le littoral représente également un atout touristique largement inexploité.
Les principaux indicateurs macroéconomiques sont stables
et maitrisables et la notation des agences internationales spécialisées reste appréciable malgré un contexte économique provoqué par la crise sanitaire international.
Un potentiel de croissance économique indéniable.
La croissance économique de l’Angola est générée et soutenue par le secteur pétrolier. La baisse des prix pétroliers et la crise sanitaire ont fortement impacté la croissance du produit intérieur brut mais l’Angola pourrait compter sur la diversification de son économie pour retrouver la dynamique de la croissance.
Une stabilité financière
qui se traduit par une inflation contenue, la stabilité de taux de change, la vérité budgétaire, l’assainissement des finances publiques et la modernisation du secteur financier et bancaire.,
Un chômage modéré
et une augmentation progressive du taux de la population active.
Une stratégie de diversification économique
créatrice d’opportunités d’affaire, visant à réduire la dépendance vis-à-vis de la rente pétrolière.
Une politique macroéconomique soutenue
basée sur la reconstruction, la réhabilitation et la construction des infrastructures de base.
Un investissement sur l’avenir
notamment dans le domaine de la fibre optique des liaisons avec l’Amérique latine par le Brésil et le projet Angosat de construction d’un satellite angolais des télécommunications.
La mise en place progressive d’un cadre juridique souple et attractif
notamment avec la loi sur les investissements privés et le code de la concurrence.
L’amélioration des conditions d’accueil et d’implantation
des sociétés et des capitaux étrangers.
Des investissements significatifs
dans les domaines de l’énergie et des transports.
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- 20/09/2022
- 20/09/2022